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La première parcelle à notre arrivée en mai 2020  

Notre histoire

Nous avons démarré l'entreprise en mai 2019 suite au Programme S'Entreprendre de la Fondation Lise Watier. À l'époque nous étions dans la région de St-Jérôme, nous avions de petits jardins urbains et nous louions une petite parcelle à une amie qui possède un verger en permaculture à St-Placide. 

 

Nos tisanes ayant un grand succès cette première année, nos jardins urbains et la parcelle louée n'étaient plus suffisant pour produire les quantités de plantes dont nous avions besoin, nous avons donc déménager sur notre ferme à l'Ascension en mai 2020. 

 

Au départ, c'est Dominique et sa fille Rosalie qui ont fondées l'entreprise, mais nous sommes maintenant une petite équipe de 4 personnes, les deux plus jeunes de la famille s'étant joint à cette belle aventure.

 

Depuis mai 2020, nous avons défriché une parcelle de jardin de 20 000 pi2 dans laquelle nous cultivons plus de 80 espèces de plantes médicinales et aromatiques, une dizaine d'espèces de plantes tinctoriales et plus de 50 espèces de plantes potagères patrimoniales. Nous avons également implanté un petit verger diversifié de 10 000 pi2 comprenant une trentaine de variétés d'arbres et arbustes fruitiers adaptés au climat nordique.

Nous nous inspirons de différentes méthodes agricoles dont la permaculture, l'agroforesterie et la biodynamie, nous avons donc combiné nos cultures végétales avec une petite production animale pour créer un écosystème complet sur notre ferme. 

Nous sommes parti d'une terre aride et sablonneuse où même les ''mauvaises herbes'' ne poussaient pas très bien. Une terre sans vers de terre, sans vie dans le sol, acide et pauvre. En analysant notre sol, n'importe quel agriculteur aurait dit que c'était une terre inhospitalière aux cultures. Mais à force d'amour, de travail acharné, de techniques pour ramener la vie dans le sol, pour régénérer ce sol appauvrit, c'est maintenant un magnifique terrain plein de vie, de vers de terres, de cultures et de ''mauvaises herbes''!

En 2023, alors que notre entreprise fêtait ses quatre ans, nos produits étaient distribués dans une soixantaine de points de vente au Québec et au Nouveau-Brunswick et nous étions passé de deux entrepreneures à une équipe de quatre personnes. Nous produisons, récoltons et transformons plusieurs centaines de kg de plantes médicinales et aromatiques chaque année.

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 La première parcelle en 2023  

Mais notre histoire commence bien avant la fondation de l'entreprise en 2019

Tout commence dans un petit village en Abitibi, avec la grand-mère de Dominique.

La grand-mère de Dominique était une herboriste, elle possédait une ferme avec de grandes terres où elle récoltait ses plantes et fabriquait ses médecines. Les gens des villages alentours l'appelaient la sorcière du village, parlaient de ses dons et allaient la voir pour qu'elle les tire aux cartes, lise dans les feuilles de thé et ils repartaient avec des conseils et des médecines. Elle soignait les humains, mais aussi les animaux et les fermiers venaient la voir pour l'emmener soigner leurs bêtes quand quelque chose n'allait pas.

C'était une femme simple et généreuse et Dominique a passé une grande partie de son enfance avec elle sur ses terres. Elle la prenait avec elle pour cueillir ses herbes depuis son plus jeune âge et lui transmettais à sa manière connaissances et traditions.

Une vie simple au rythme des saisons, imprégnée de traditions des sorcières paysannes tel que nettoyer la maison avec une infusion d'achillée millefeuille pour chasser le mal et les mauvais esprits.

Sa terre a été vendue à sa mort alors que Dominique était adolescente et elle a toujours gardée le rêve de faire revenir à la vie cette ferme si particulière qui l'avait vue grandir.

Dominique a complété sa formation d'herboriste thérapeute auprès de l'école de l'herboristerie l'Armoire aux herbes, puis de l'Herbothèque. Elle s'est d'ailleurs spécialisée dans les plantes sauvages et la pharmacie verte familiale. Elle a également étudiée en laboratoire médical et en biologie, ce qui lui permet d'avoir un regard scientifique sur les soins naturels. Au fils du temps, elle a également travailler sur des fermes, notamment comme gérante d'une ferme biologique, dans un verger en permaculture et dans une ferme biodynamique, ce qui lui a permit de gagner beaucoup d'expérience et de connaissances. Elle a transmis cette passion à ses enfants et c'est avec sa fille Rosalie en 2018 qu'est née l'idée de démarrer les Fées Sorcières, une entreprise inspirée de sa grand-mère qui cultive, récolte et transforme les plantes médicinales québécoises. Des tisanes québécoises  partageant une histoire, un héritage, et respectueuses de l'environnement.

C'est avec le programme s'Entreprendre de la Fondation Lise Watier que notre projet s'est précisé. Les conseils reçus tout au long du programme nous ont aidés à donner des ailes à notre entreprise.

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Pourquoi avoir choisit le nom Les Fées Sorcières ?

Les Fées Sorcières, c’est tiré de mon héritage familial, des traditions et connaissance léguées par ma grand-mère maternelle, qu’on appelait la sorcière du village.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’à une époque encore pas si lointaine, celles qu’on appelait sorcières étaient des femmes fortes dotées de connaissances et gardiennes de savoirs et de traditions de leur peuple. C’étaient les guérisseuses, les herboristes, les sages femmes, celles qui savaient interpréter les signes de la nature et qui soignait autant les corps que les esprits avec leur spiritualité et leurs croyances.

Ma grand-mère était de ses sorcières, une herboriste qui cultivait et cueillait ses herbes dans un petit village en Abitibi, qui créait ses médecines et les utilisait pour soigner humains et animaux du village. Lorsque les gens venaient la voir, ils lui parlaient, elle les tirait aux cartes, lisait les feuilles de thé et ils repartaient avec leurs médecines et des conseils.

Nous avons choisi d’utilisé le mot sorcière dans notre nom en hommage à ma grand-mère, mais aussi pour honorer ses femmes que l’on appelait sorcières comme une insulte. Car c’est ainsi qu’on appelait les femmes libres, fortes, qui sortaient des sentiers battus et parlaient haut et fort à une époque où ce n’était pas accepté. Aujourd’hui, on se réapproprie ce mot qui décrit les esprits libres, les cœurs audacieux, les femmes dotées de connaissances des plantes et qui ont protégées et transmis leurs connaissances aux générations suivantes à des époques où ça aurait pu les condamnées.

Pourquoi ajouter le mot fées ? Il y a plus d’une chose qui nous a décidé. Ma grand-mère avait aussi beaucoup de traditions païennes celtiques et irlandaises, et c’est à ces traditions que se réfère ce mot pour nous. Ce sont des traditions pour lesquelles on laisse un bol de lait le jour du premier mai pour les fées et des offrandes dans le jardin pour les gnomes et autres esprits de la nature afin qu’ils bénissent notre foyer. Il y a aussi ce sentiment, cette impression lorsqu’on se retrouve en ville d’être des fées des bois, reliées à la nature, et de n’être à notre place qu’au milieu d’une forêt ou d’un champ au milieu de nulle part.

C’est un peu de tout ça qui a inspiré le nom de notre entreprise ainsi que le nom de nos tisanes, derrière lequel se trouve une histoire qui s’inspire de nos racines.

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